Il ne faut pas se voiler la face, c’est souvent 1 dans les détails de maquillage et de coiffure que se voient les différences entre un nu de niveau « pro » et un nu « amateur ». Autant en matériel photo, un éclairage d’entrée de gamme peut suffire tout comme un reflex « grand public », autant on ne remplace pas facilement le travail d’un professionnel de la beauté en maquillage et coiffure. Si vous ne connaissez pas de maquilleuse-coiffeuse parmi vos amis, sollicitez les écoles, les BTS, les CAP spécialisés. Une rémunération raisonnable est alors envisageable (il ne faut jamais trop tirer sur la corde du bénévolat …). Sinon, si vous faites l’impasse sur ce « service », demandez toujours au mannequin, lors du premier rendez-vous, si elle est capable de se maquiller et de se coiffer en fonction de ce que vous voulez faire.
Sachez que dans tous les cas, pour le maquillage, il faut toujours commencer doucement, pour en rajouter ensuite. C’est beaucoup plus compliqué d’estomper un maquillage raté. Pour l’exemple de la séance qui illustre cet article, où je n’avais ni maquilleur, ni coiffeur (ni assistant …), j’ai souvent pris l’option de la surexposition, une technique qui permet de compenser un maquillage non professionnel par un rendu « éclairci ».